Cet ouvrage est le 320e publié

dans la collection À tous les vents

par la Bibliothèque électronique du Québec.

 

 

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est la propriété exclusive de

Jean-Yves Dupuis.

 

 



[1] Personnage de Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare. Un stratagème comique parvient à décider Benedict au mariage.

[2] C’en est fait de. – Tr.

[3] Celle de 1688. – Éd.

[4] Ces divers noms indiquent sans doute des variétés de morue dont le nom français ne nous est pas connu. – Éd.

[5] Phrase proverbiale pour remercier les acteurs des masques de Noël. Les officiers inférieurs de l’Église venaient aussi demander l’aumône avec des rimes. – Éd.

[6] Westminster et Eton sont ce que nous appelons en France des pensions et des collèges; les collèges des universités ne sont fréquentés que par des jeunes gens qui ont fini leurs classes à Eton et à Westminster. – Lilly, auteur d’un rudiment. – Éd.

[7] C’est-à-dire au moins cent mille liv. sterling. – Éd.

[8] Allusion à l’histoire du lord-maire Whittington. – Éd.

[9] Dans cet opéra, comme on sait, Gray a pris pour ses héros des mauvais sujets de toutes les écoles. – Éd.

[10] Un de ces hôtels de Londres surnommés enfers (maisons de jeu décentes). – Éd.

[11] Antoine Wood, auteur d’Athenae oxonienses, antiquaire d’Oxford. – Éd.

[12] The Beaux’s stratagem, comédie de G. Farquhar. – Éd.

[13] Stock-Alley ou Exchange-Alley est le quartier de la Bourse, et signifie la Bourse elle-même. – Bear et bull, ours et taureau, sont des termes de l’argot des agioteurs. On appelle l’Ours celui qui, sans rien posséder dans les fonds, s’engage à livrer une quantité de rentes à un taux convenu et à une époque fixée, comme la fin du mois par exemple. Le Taureau est celui qui achète ces mêmes rentes, quoiqu’il n’ait pas d’argent pour les payer. Au terme arrivé, l’un ou l’autre paie la différence, suivant la hausse ou la baisse. On dit de celui qui ne peut payer qu’il devient un canard boiteux, et qu’il sort en canard de la Bourse. Peut-être le mot d’ours fait-il allusion à la fable des chasseurs qui vendaient la peau de l’ours avant de l’avoir tué. – Éd.

[14] C’est en Angleterre qu’on reçoit dans les universités le diplôme de docteur en musique. Les Italiens disent simplement il maestro. – Éd.

[15] Il y a dans le texte year old hogs; ce que nous remarquons pour avertir ceux qui lisent l’anglais de sir Walter Scott que hog, dans le dialecte du nord, ne veut pas dire pourceau, mais agneau. D’où l’on a remarqué que le berger-poète Hog avait un nom qui lui allait à merveille. Nous avons déjà dit dans les notes de Waverley que les pourceaux avaient longtemps été rares en Écosse. – Éd.

[16] Ce passage semble avoit été écrit du temps de Wilkes et la liberté! (Cette note de l’auteur nous désigne l’époque de 1761, où le ministère de lord Bute mit en jeu toute l’antipathie des Anglais contre les Écossois. – Éd.

[17] Surnom anglais du renard, dont le nom commun est fox. – Éd.

[18] La salle du bruit : sans doute à cause du tumulte et des joyeuses orgies dont nous allons être témoins. – Éd.

[19] L’action du vieux poème-ballade de Chevy-Chase se passe sur cette partie des frontières anglaises (English border). – Éd.

[20] Pièce qu’on joue aujourd’hui sous le titre de Don Juan. (Nous remarquerons qu’en citant le titre de la pièce française, Francis met pierre sans capitale, conformément à la vraie étymologie espagnole, le Convié de pierre, ou la Statue conviée (Il conbitado de piedra). – Éd.

[21] Hounslow est situé à environ dix milles de Londres. Il y a des traces d’un camp plus ancien que celui de 1686, auquel il est ici fait allusion. Le camp d’Hounslow avait pour objet de rassembler une armée contre le duc de Monmouth. – Éd.

[22] Le monument de Stone-Henge est dans la plaine de Salisbury (Wiltshire). Il consiste en quatre pierres énormes, placées les unes dans les autres : les deux extérieures sont circulaires, et les inférieures ovales. On n’a pas encore décidé si c’était un monument druidique. – Éd.

[23] Le Spectateur d’Addison. – Éd.

[24] C’est un troisième service, qui, avec la salade, précède immédiatement le dessert en Angleterre. – Éd.

[25] Scoth bonnet, le béret ou toque bleue, avec bordure ou bandes bariolées. – Éd.

[26] Sans doute du français justaucorps. – Éd.

[27] Le Bélisaire venait en effet de paraître à l’époque supposée. – Éd.

[28] Prologue de Gil Blas. – Éd.

[29] Qu’il chante. – Tr.

[30] Nous avons donné dans les notes de Guy Mannering une note détaillée sur les juges de paix du Quorum, c’est-à-dire ceux qu’une ordonnance spéciale investit de certains pouvoirs plus étendus. Custos Rotulorum, garde des archives, est le titre du chef de la commission des juges de paix. – Éd.

[31] Jurisconsulte qui a laissé des commentaires estimés. – Éd.

[32] C’est-à-dire des partisans écossais des Stuarts, indigents et avides. On appelle vulgairement une bassinoire d’Écosse une femme d’Écosse, parce qu’on prétend que dans les maisons où un hôte avait besoin de faire chauffer son lit, la servante ou même la maîtresse de la maison allait s’y coucher pendant le temps nécessaire pour suppléer au manque de bassinoire, ustensile inconnu en Écosse. – Éd.

[33] Sans doute à cause des deux sens que présente cette devise latine :

Vernon semper viret,

Vernon est toujours vert (ou toujours fort);

et

Ver non semper viret,

Le printemps n’est pas toujours vert.

On aimait dans le blason les jeux de mots de ce genre. – Éd.

[34] Le mot figure seul en anglais signifie chiffre. – Éd.

[35] C’est notre jeu du bouchon. On place des pièces de monnaie sur un liège ou une espèce de quille, que l’on vise avec des palets ou des sous, et qu’on renverse. Chacun gagne les pièces qui sont le plus près de son palet ou de son sou. – Éd.

[36] Qui est le président de la chambre des lords. – Éd.

[37] Personnage de la tragédie d’Othello. – Éd.

[38] Les nouveaux navets sont peut-être un trope comme les rats; car on appelle rats au figuré les convertis politiques peu sincères dans leur nouvelle croyance. – Éd.

[39] Abréviation de Rasleigh. – Tr.

[40] Othello. – Éd.

[41] Le narrateur nous a déjà appris que Rasleigh avait été élevé à Saint-Omer chez les Jésuites. – Éd.

[42] Le traducteur laisse ici ces mots du texte pour faire sentir la difficulté de traduire ce patois d’Écosse, que le héros du roman est obligé lui-même de se faire expliquer. Francis croit que ces mots clean wud signifient bois clair, et Fairservice veut dire que les gens de Londres ont perdu la tête. Le reste du dialogue n’est pas moins difficile pour les Anglais eux-mêmes. – Éd.

[43] Fairservice aime à exagérer l’importance de son pays. – Éd.

[44] Édifice où se tenaient les séances du parlement d’Écosse. – Éd.

[45] Il y a dans le texte un calembourg intraduisible sur robbed et rabbit, volé et lapin. C’est ici qu’on peut pardonner à la traduction quelques équivalents. – Éd.

[46] 2400 fr. – Éd.

[47] Un de ces livres mystiques sortis du cerveau malade des presbytériens fanatiques. – Éd.

[48] L’auteur se sert du vieux mot over-crawed. – Éd.

[49] Pied léger. – Éd.

[50] Les frontières les plus centrales.

[51] Le bouillant André. Hostpur, personnage historique de Shakespeare, dont le nom peut se traduire par éperon chaud. – Éd.

[52] 240 fr.

[53] C’est à ce saint que les chroniques attribuent la civilisation des premiers habitants du Strathclyde. Son nom était Kentigern, fils d’Owain, surnommé Mungo, c’est-à-dire le Courtois. La cathédrale lui était dédiée avant la réforme. – Éd.

[54] C’est notre mot hôtelière. – Éd.

[55] On comprend par ce mot, que nous traduisons le plus chastement possible, combien le bon presbytérien en veut à la Prostituée de Rome, dont il parle dans le style des prédicateurs du temps. – Éd.

[56] Ruisseau qui passe à Glascow. – Éd.

[57] André, espèce de Sancho Pança presbytérien, prodigue dans son discours la conjonction copulative et pour singer les saintes écritures. – Éd.

[58] La rue (ruta) est une plante qui dans sa verdeur a une saveur amère et âcre. – Éd.

[59][59] J’ai vainement cherché le nom de cet ecclésiastique. Je ne désespère pas cependant de voir ce point, et quelques autres qui échappent à ma sagacité, éclairés par une des publications périodiques qui ont consacré leurs pages à commenter ces volumes, et dont les recherches et les bonnes intentions méritent ma gratitude particulière, comme ayant découvert plusieurs personnes et plusieurs faits liés à mes récits, et auxquels je n’avais même pas songé*.

*L’auteur cherche ici querelle à ceux qui ont voulu donner la clef de ses personnages : nous prendrons notre part du reproche pour nos notes et notre notice. – Éd.

[60] Carton qu’on admire encore à Hampton-court. – Éd.

[61] Par quel mandat judiciaire, mandat d’arrêt? – Éd.

[62] Un huissier. – Éd.

[63] C’est une locution toute particulière aux Highlands que cet elle qu’emploie Dougal en parlant de lui-même. Le mot créature est sous-entendu, comme on dirait en style de syntaxe. – Éd.

[64] M. Châtiebien, en estropiant le nom de Dougal. – Éd.

[65] Quartier marchand de Londres dans la Cité, comme est notre rue Saint-Denis. – Éd.

[66] Le même usage existe en Angleterre en certains cas. – Tr.

[67] Un liard. – Tr.

[68] Il y a dans tout ce langage entrecoupé des exclamations écossaises intraduisibles. O hon-a-ri signifie hélas, mon chef! – Éd.

[69] Old Nick, nom familier que les Anglais donnent au diable : le vieux Nick.

[70] Il est bon que le lecteur sache que ce titre ajouté si volontiers par le bailli au nom de son père, n’est nullement le titre d’une dignité ecclésiastique. Un diacre à Glascow est un chef de la corporation des métiers. La ville est administrée par un lord-prevôt, trois baillis-marchands, deux baillis des métiers, le doyen des marchands (dean of the guild), le diacre convocateur (deacon-convener) avec les conseillers (municipaux). – Éd.

[71] Pillard des Highlands. – Éd.

[72] Tolbooth, prison. – Éd.

[73] On appelle en Écosse Stentmasters les agents du fisc chargés d’établir la quotité de l’impôt personnel, ou capitation. – Éd.

[74] Proverbe écossais pour dire que le sang des proches est un sang précieux. – Éd.

[75] La poche du philibeg, dans le costume des Highlanders. – Éd.

[76] Le theft-boot est le recélage d’un vol; le blachmail, l’impôt des catérans des Highlands; le spreagh, une excursion de maraudeur; le gill-ravaging, le vol des bestiaux, etc. – Éd.

[77] Highlander armé pour une incursion. – Éd.

[78] Kernes, soldats; ancien mot celte. – Éd.

[79] Brochan, bouillie de farine d’avoine. – Le bailli désigne ironiquement les soldats de Macbeth (les Highlanders) par leur costume de guerre; – les brogues sont les brodequins des montagnards. – Éd.

[80] Dans un sens figuré, le brogue, chaussure des Celtes irlandais et des Highlanders, désigne aussi leur accent national. – Éd.

[81] Les bandes roulées autour de la jambe nue dans le costume des Highlanders. – Éd.

[82] Nom que les montagnards donnent à leurs villages. – Éd.

[83] Nous dirions en français : Voilà ma main pour gage.

[84] Les Highlanders étaient-ils ainsi appelés à cause des bandes rouges dont nous parlions dans une des deux notes précédentes, ou simplement à cause de leur nudité? L’étymologie est douteuse : on dit aussi que red-shanks est un mot corrompu de raugh shanks, jambes rudes, jambes fortes. Enfin d’autres appliquent l’épithète à leur chaussure faite dans l’origine de peau non tannée. – Éd.

[85] Pendu, supplicié. – Éd.

[86] Nous dirions jusqu’au dernier liard. – Éd.

[87] Une des îles du Loch Lomond où les Mac-Gregors avaient leur sépulture. – Éd.

[88] Sur la route de Glascow à Aberfoil. – Éd.

[89] Le jardin ou parc de l’université. – Éd.

[90] Proverbe écossais dont nous ignorons l’origine. – Éd.

[91] Dourlach, mot gaélique qui signifie faisceau, fagot; soit qu’ici par dourlach le bailli entende un bâton comme arme, ou un fagot pour mettre le feu. – Éd.

[92] Domestiques. – Éd.

[93] Nous avons donné dans Waverley l’étymologie de ce mot, qui signifie l’impôt du déprédateur, etc. – Éd.

[94] D’Écossais montagnards. – Éd.

[95] En confidence.

[96] 1689. Ce fut le dernier combat de Dundee. – Éd.

[97] Poche. – Éd.

[98] Peat-bogs, fondrières à tourbes. – Éd.

[99] La ménagère. – Éd.

[100] Le mari. – Éd.

[101] À deux sous. – Tr.

[102] Hameau entre Drymen et Aberfoil. – Éd.

[103] L’auteur s’accuse lui-même dans sa préface d’avoir mis ce pont sur le Forth trente ans trop tôt.

......................Pictoribus atque peetis

Hanc veniam plerumque damus petimusque vicissim.

[104] Le Whiskey, eau-de-vie de grain. – Éd.

[105] C’est-à-dire : Je ne sais pas l’anglais. – Éd.

[106] Un demi-penny anglais, ou un sou de notre livre tournois; du français basse-pièce selon les étymologistes. – Éd.

[107] Proverbe expliqué par la phrase précédente. – Éd.

[108] Gentilhomme. Les notes de Waverley nous dispensent d’expliquer ici plus longuement ce mot et quelques autres de l’idiome des Highlands, avec lesquels le lecteur de Walter Scott doit déjà être familier. – Éd.

[109] Dame censure, indulgente aux corbeaux,

Vexe à plaisir les pauvres tourtereaux. – Éd.

[110] Expression familière qui revient à notre mot de rapière ou flamberge. – Éd.

[111] Poker, fer à tisonner. – Éd.

[112] Un trot-cosey est une espèce de grand collet de drap de laine; un joseph est une redingote de voyage, et quelquefois une amazone pour les dames qui montent à cheval. – Éd.

[113] Tradition populaire sur un lutin domestique de la famille du joli Trilby de Charles Nodier, mais moins amoureux que malicieux. – Éd.

[114] Les enfants de Diarmid ou le clan de Diarmid, fils de Duina, était un titre du clan Campbell, qui faisait remonter son origine à Diarmid, un des héros Fingaliens. – Éd.

[115] Limphades : la galère que la famille d’Argyle et les autres familles du clan Campbell portent dans leurs armes. – Tr.

[116] Lochow et les cantons adjacents formaient l’ancien patrimoine des Campbells. L’expression far cry to Lochow était proverbiale : c’était une allusion à un combat qui eut lieu entre le clan Gordon et le clan Campbell dans le comté d’Aberdeen, où il était difficile que les Campbells appelassent les leurs au secours. – Éd.

[117] On appelle ainsi en écossais (maiden) un instrument qui a une grande ressemblance avec le couteau de notre guillotine. – Éd.

[118] Nous avons déjà fait remarquer ce pronom féminin substitué au pronom masculin dans la conversation écossaise. – Éd.

[119] Nous avons vu que c’était d’un vieux soc que le bailli s’était armé. – Tr.

[120] Ce sont des citations locales dont le sens est fort clair, mais difficiles à commenter. – Éd.

[121] Une Tête-Ronde. – Éd.

[122] J’ignore comment les choses pouvaient être du temps de M. Osbaldistone; mais je puis assurer au lecteur que la curiosité pourrait amener sur le théâtre de ces aventures romanesques, que le clachan d’Aberfoil offre aujourd’hui une petite auberge très confortable. S’il est antiquaire écossais, il apprendra avec d’autant plus de plaisir qu’il s’y trouvera dans le voisinage du révérend docteur Grahame, ministre de l’Évangile à Aberfoil, dont l’obligeance aimable pour communiquer ses recherches sur les antiquités nationales, n’est guère moins inépuisable que ses trésors en ce genre*. (Note de l’auteur.)

* Qu’il soit permis à l’éditeur de joindre sa note à celle-ci, pour payer aussi son tribut au révérend docteur Grahame, auteur d’un excellent commentaire descriptif sur la Dame du Lac. C’est sous ses auspices que nous avons herborisé sur les bords élyséens du Loch-Ard. – Éd.

[123] Induced to an unsophisticated state; réduit à l’état le plus dénué d’ornement; car l’épithète un peu affectée de cette phrase motive seule la parenthèse. – Éd.

[124] De peur que quelques-uns de nos lecteurs soient moins familiers avec la Bible que les lecteurs écossais, nous ajouterons qu’il est ici question du meurtre de Sisara par Jael, qui lui enfonça un clou dans la tête pendant son sommeil. – Éd.

[125] Chieftainess, la commandante, la femme-chef. – Éd.

[126] Le jaugeur, le rat-de-cave. – Éd.

[127] And the unit of that life for which he had pleade so strongly, was for ever withdrawn from the sum of human existence.Le traducteur a compris parfaitement que le goût français se révolterait contre la traduction littérale de cette phrase figurée qui termine un passage si tragique d’ailleurs par son éloquente simplicité. Mais la langue anglaise est plus librement figurée que la nôtre, et le texte n’a point choqué ici les critiques qui ont cité ce chapitre dans les Revues littéraires. Voici la phrase traduite littéralement : – « L’unité de cette vie, qu’il avait demandée avec tant d’instances, fut à jamais soustraite de la somme de l’existence humaine. » Cette phrase revient à celle que nos auteurs emploient fréquemment dans le style le plus familier : être rayé du livre de vie, – ou du nombre des humains. L’habitude ôte à tous ces tropes leur étrangeté; la langue latine a une foule de ces figures romantiques, qui passent inaperçues, et que nos classiques traducteurs éludent à merveille en prose comme en vers.  – Éd.

[128] Ici le trope est entièrement dans le caractère et le langage du bailli, véritable industriel de son époque. – Éd.

[129] Le duc, que l’auteur ne nomme pas, était le duc de Montrose. – Éd.

[130] Le marquis de Montrose. – Éd.

[131] On comprend aisément les allusions jacobites de cette phrase. – Éd.

[132] Aux quatre coins. – Éd.

[133] C’est à ce personnage de l’Henry V de Shakespeare que Diana emprunte sa citation. – Éd.

[134] The historica passio of poor Lear. Les mots latins sont empruntés à Shakespeare. – Éd.

[135] Personnage de Shakespeare dans la Soirée des rois. – Éd.

[136] The Children of the Myst, que nous retrouverons dans la légende de Montrose. – Éd.

[137] On appelle cairns ces monuments grossiers qui s’offrent souvent aux regards du voyageur dans les montagnes d’Écosse, et qui consistent en pierres amoncelées sous une forme conique. On croit que ce sont des monuments funèbres formées par les passants, qui, en signe de respect pour la mort, ramassaient une pierre et l’ajoutaient aux autres. Un proverbe gaélique dit : – Malheur à qui passe devant un cairn sans y déposer la pierre du dernier salut. – Éd.

[138] Barde du clan de Mac-Leod, dont le chant a été imité par sir Walter Scott dans les ballades. – Éd.

[139] Cette complainte est venue jusqu’à nous, ce qui doit servir à donner une certaine authenticité à ces mémoires. (Note de l’éditeur écossais*.)

* Sir Walter Scott a aussi composé pour l’anthologie écossaise le chant de guerre de Rob-Roy sur un air de tradition dont les paroles étaient perdues. – Éd.

[140] Sonnez, cornemuses! – Éd.

[141] Le lecteur a déjà remarqué sans doute comme nous qu’en plaçant ses héros dans la même contrée où sir Walter Scott avait déjà placé la Dame du Lac, l’auteur de Rob-Roy reproduit malgré lui dans sa prose la couleur du style et quelquefois les pensées légèrement modifiées du poète. – Éd.

[142] L’auteur mystique du Voyage du pèlerin. – Éd.

[143] L’auteur oublie ici par distraction que Francis Osbaldistone est censé ne s’adresser qu’à Tresham. – Éd.

[144] Nom donné aux Torys. – Tr.

[145] C’est l’idée des deux vers du Dante :

Nessum maggior dolore che ricordarsi

Del tempo felice nella miseria.

Inferno. – Éd.

[146] True-bleue, deux vrais ennemis des jacobites. – Éd.

[147] Othello, acte V. – Éd.

[148] Le Giaour, parlant de son ennemi mort :

Each feature of the sullen corse

Betray’d his rage, but no remorse.

“Chaque trait de ce sombre cadavre exprimait sa rage, mais aucun remords.”

Il est plusieurs autres passage de Rob-Roy qui semblent inspirés par l’énergique pensée de lord Byron. Voyez la Notice. – Éd.

[149] Rob-Roy Mac-Gregor est un des héros dont le nom est le plus souvent cité par le peuple d’Écosse. La tradition conserve fidèlement les détails de la guerre de partisan qu’il fit si longtemps et avec tant d’audace, au duc de Montrose. Chaque habitant des environs du Loch-Lomond a sa petite anecdote à vous raconter sur les exploits et les ruses de ce redoutable proscrit. Nous nous contenterons d’indiquer au lecteur les pages que le colonel Hewart lui a consacrées dans son ouvrage un peu diffus sur les Highlanders, et principalement sur les régiments réguliers d’Écosse.

Le Rob-Roy de Walter Scott est fidèle au portrait qu’en ont laissé tous ceux qui l’avaient connu; mais on admire surtout en Écosse cet ouvrage comme un second point de vue du tableau des Highlands, si admirable dans Waverley. La Légende de Montrose achève de nous familiariser avec ces contrées, également pittoresques sous le rapport du paysage comme sous celui des moeurs et des coutumes locales.

Il y a aussi une opposition très heureuse entre le caractère sauvage, mais poétique, de Rob-Roy, et l’industrialisme tout positif, mais singulièrement original, de son prosaïque cousin le bailli Nicol Jarvie. Ce personnage constamment comique, qui est tout d’invention, a reçu une sorte d’existence réalisée par le talent d’un acteur d’Edimbourg, nommé Mackray. On a vu plus d’une fois sir Walter Scott, à couvert sous son incognito, rire aux larmes des lazzis du fils de mon père le diacre. – Éd.